Grand vin Biologique et biodynamic - Bordeaux - Côtes de Bourg Vins cétifiés Vegan EVE01
Qu'est ce qu'un vin vegan
LES SUBSTANCES D’ORIGINE ANIMALE ET LE VIN La question peut sembler saugrenue puisque, a priori, le vin, c’est du jus de raisin fermenté. Donc un produit totalement végétal. La réponse n’est pourtant pas aussi simple car les méthodes de production classiques conduisent à ajouter une multitude de produits dans le vin, en l’occurrence des produits d’origine animale.
Depuis quelques années, on pense souvent aux produits phytosanitaires utilisés pour le traitement de la vigne en raison de notre préocupation pour l’environnement. Mais il faut savoir que d’autres produits sont utilisés à toutes les étapes de la fabrication du vin.
La CLARIFICATION ET LA STABILISATION DES VINS Les produits animaux sont principalement présents dans la phase de clarification et la stabilisation du vin, pratique autorisée en BIO aussi.
– Gélatine – Obtenue par l’ébullition prolongée de la peau, des os de porc, de bovins ou de poisson. La gélatine est principalement utilisée pour les vins rouges. – La colle de poisson ou ichtyocolle – Obtenue à partir de la peau ou du cartilage des poissons. Cette colle est utilisée pour les vins blancs et les vins rouges. – L’ albumine (blanc d’œuf) – L’albumine est employée pour assouplir les vins rouges tanniques. – La caséine (protéine du lait de vache) – Cette protéine est utilisée pour le vin blanc. – Le sang animal – Adjuvant interdit depuis 1997, il était autrefois très utilisé et se retrouve donc dans les vins anciens.
ALTERNATIVES VÉGÉTALES POUR LA CLARIFICATION Les alternatives végétales pour cette opération peuvent être par exemple la bentonite (argile minérale), le sol de silice (dioxyde de silicium), la colle de pois ou de pomme de terre (protéines végétales), le charbon, l’écorce de levure, la cellulose ou bien la gomme arabique seules ou en association.
LE CONDITIONNEMENT Les matières sèches pouvant poser problème pour la qualité végane sont les bouchons qui utilisent de la cire d’abeille et les étiquettes et contre étiquettes qui peuvent être collées avec une colle à base de caséine (lait de vache) ou de porc (déchets d’abattoirs).
EN PRATIQUE, COMMENT RECONNAÎTRE UN VIN VEGAN ? Là encore, ce n’est pas chose aisée car la législation française n’est pas du tout contraignante pour les vins, contrairement à tous autres produits agro-alimentaires. Ainsi, une étiquette de vin, si elle présente bien le nom du domaine, l’appellation, l’année, etc. ne dit rien des composants du vin. Et actuellement, le nombre de vins labellisés Vegan se comptent sur les doigts d’une main. Ainsi, afin de limiter les risques de tomber sur un vin non-végane, il faut favoriser les vins sans intrants, au moins organiques.
Dès lors, comment s’y retrouver ? On peut passer par les labels avec un cahier des charges précis et/ou se fier aux précisions du ou de la vigneron-ne.
Il n’y a pour le moment aucune réglementation obligeant les exploitants à afficher les caractéristiques liées à la clarification sur les étiquettes des vin et alcools. Cependant depuis le 30 juin 2012, les vins doivent mentionner la présence de lait ou d’œuf en relation avec les allergies alimentaires. Cet indice peut vous aider, mais reste imprécis et soucent noublié.
LES LABELS Pour l’utilisation de la mention « vegan » ou « végétarien » sur une bouteille il n’y a là aussi aucune obligation de contrôle. Mieux vaut donc préférer ceux qui ont été contrôlés par les organismes officiels tels que EXPERTISE VEGANE EUROPE [Voir l'article sur le sujet], VeganSociety ou V-Label.
Enfin, le jeune annuaire Vin-Végétalien.com lancé par l’association VEGAN FRANCE va permettre à l’avenir de faciliter la mise en relation entre les vignerons, les distributeurs et les consommateurs à la recherche de vins certifiés.
Sachez cependant que le lebel VEGAN n'inplique par d'être BIO, donc pour vous assurez de vin sans intrant animal ou non choissisez des VINs DEMETER.
largement inspiré de l'Article de Claire Brachet (Double V) – 15 Mai 2017.